latin : proscenium, du grec proskênion, de skênê, avant-scène

Places de marché, services Web, logiciels, quelles nouvelles applications métier – PISTE 4

musicmetric dashboardGérer ses contacts en réseau, un agenda collaboratif, les processus de booking et de régie, le ticketing et les campagnes de marketing en ligne, ou encore les scénarios de programmation d’un festival ou d’un événement, telles sont les fonctions que de nouvelles applications et services Web connectés fournissent désormais aux professionnels.

De Bob Intégral à Alphabus ou aux solutions d’Orfeo, de nombreux logiciels et services Web offrent des applications métier clé-en main aux professionnels du spectacle vivant. D’autres, comme NextBigSound ou l’anglais Semetric (MusicMetrics), racheté récemment par Apple, fournissent des outils analytiques permettant de transformer les big data en provenance du Web et des réseaux sociaux en opportunités. Certains acteurs du Web proposent des solutions de billetterie en ligne en marque blanche. D’autres essaient d’intégrer dans leurs applications ces différents services. La culture des mash-up et des API propre à l’univers du Web ne fait qu’ouvrir un peu plus, en matière d’innovation, le champ des possibles dans ce domaine.

Mots-clés : services web, places de marché, collaboration, big data, billetterie, web marketing, cloud, API, innovation, intégration

Les sous-pistes de réflexion dégagées :

  • Développer des applications métiers spécifiques
  • Développer de nouvelles solutions analytiques
  • Mettre à profit l’éco-système des API de la musique
  • Les logiques de plateforme dans la nouvelle économie de la culture

Les rapports d’étonnement de la piste 4

Le cri vient du coeur : « Nous ne sommes pas assez moteur en terme d’innovation avec le numérique dans nos métiers », reconnaît un professionnel du secteur dans son rapport d’étonnement. « Il n’y a pas de structure d’innovation dans le spectacle vivant », regrette un autre. Investir le champ des possibles dans ce domaine devient pour eux une nécessité. L’offre de solutions métiers se développe. Les services Web dédiés au spectacle vivant se multiplient. Et une multitude d’API peuvent être combinées pour créer de nouveaux services. Le choc des culture est violent. Mais il permet à l’imagination de reprendre le pouvoir.

RE n° 1

Il y a un manque d’innovation dans les applications métier du spectacle vivant. On ne développe pas assez d’outils numériques dans nos métiers. Nous ne sommes pas porteurs dans ce domaine.

Auraient-ils accès aux données clients agrégées par les acteurs de la billetterie, que les professionnels du spectacle vivant ne seraient pas plus avancés. Ils ne disposent en effet d’aucune ressource en interne, ni outils ni compétences, pour en assurer le traitement. C’est un exemple des opportunités qu’il y a à développer des services Web et des applications métier, permettant aux professionnels de tirer directement parti dans leur activité, grâce à des outils efficients et ergonomiques pensés pour eux, de toutes les Big Data auxquelles ils pourraient avoir accès.

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RE n° 2

Il est important pour les acteurs du spectacle vivant d’investir dans le rachat de solutions de billetterie.

A défaut d’être maîtres des solutions de billetterie en ligne, les professionnels du spectacle vivant n’ont pas accès aux données qui leur permettraient de mieux connaître leurs clients, et ne sont pas maître du jeu de la vente de billets sur Internet, sur laquelle repose l’essentiel de leur modèle économique. Certains producteurs lancent leur propre billetterie en ligne sur des plateformes en marque blanche (Digitick, Ticketlib, Weezevent, ZenTicket, Moxity) qui émergent ici ou là. A une échelle industrielle, Live Nation intègre le numéro un américain de la billetterie Ticketmaster, Vivendi a racheté Digitick. On assiste à un phénomène de concentration verticale.

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RE n° 3

On atteint aujourd’hui un très grand nombre de followers sur les comptes sociaux des artistes, mais le lien reste à faire avec le marketing des concerts et la billetterie. Comment faire ce lien et le développer ?

Quel rôle peuvent jouer les réseaux sociaux pour le spectacle vivant ? Pour un festival, ou une salle de concert, ils sont un moyen de créer de l’engagement chez leurs fans, de les tenir informés, de partager des contenus avec eux, de les fidéliser jusqu’à ce qu’ils rachètent un billet, et de s’appuyer sur leur enthousiasme pour promouvoir la communauté auprès de nouveaux membres. De nouveaux acteurs émergent, spécialisés dans les outils de gestion des bases de fans dans le secteur du live.

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RE n°4

On peut très bien imaginer une application qui recommande des concerts sur un parcours touristique ou professionnel en interface avec l’agenda personnel et les API des sites d’info sur les dates.

Ce type d’application met en œuvre des technologies comme la géolocalisation. Elle pousse l’information vers l’utilisateur, dont il faut obtenir l’aval et qui doit accepter de partager ses données personnelles.

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RE n° 5

Il existe tout un écosystème d’API (interfaces de programmations) de la musique live sur Internet, permettant d’imaginer toute sortes d’applications en matière de marketing, de recommandation sociale et autre, en s’appuyant sur des services Web existant comme Songkick ou Bandsintown.

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Verbatim :

« Il y a un manque de structure de l’innovation dans l’environnement du spectacle vivant »

« Nous avons besoin de passer à l’action dans l’innovation numérique, de rendre tangible, de prendre en main/faire pour comprendre (multiplication des ateliers, hackatons, fab labs), au delà des informations que l’on peut échanger. »

« Il n’y a pas de soutien public aux intermédiaires techniques, aux plateformes dans la culture en terme d’aides. »

« Des acteurs du Web mettent un pied dans la billetterie, la production, etc. (Fimalac, Vente-privée). On assiste à une intégration des processus du business du live au Web. »

Voir le résumé de toutes les pistes de réflexion du conclave

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